Interview des pilotes avant le Gp des USA
Interview des pilotes avant le Gp des USA
Impressions de pilotes avant le Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique, 7e manche du Mondial de F1 2007.
Lewis Hamilton (McLaren) : "Je n'ai pas encore complètement réalisé que j'ai gagné ma première course et c'est fantastique de se remettre à courir dès ce week-end. Je suis vraiment excité à l'idée de courir à Indianapolis. C'est un endroit tellement légendaire. La piste présente l'unique caractéristique d'avoir un banking, mais de ce que j'ai entendu dire il n'a pas de gros impact sur les voitures. Ce sera ma septième course et je continue d'apprendre."
Fernando Alonso (McLaren) : "Canada a été une course dure et frustrante, mais j'occupe une deuxième position qui est forte au championnat, qui ne dépend pas du résultat d'une course. Indy est une piste où je veux gagner. Elle renferme tellement d'histoire et elle est très importante pour la Formule 1. Ajouter le trophée à ma collection serait fantastique. Le Motor Speedway offre plusieurs opportunités de dépasser, la principale étant probablement à l'aspiration, en bout de la ligne droite des stands."
Norbert Haug (Mercedes-Benz Motorsport, vice-président) : "Nous avons gagné trois des six courses jusqu'à présent, dont les deux dernières, nous avons obtenu 10 podiums sur 12 possibles, et nous sommes la seule équipe à avoir accompli les 384 tours en courses et les 1800 kilomètres avec nos deux voitures, qui les deux pilotes ont à chaque fois marqué."
Felipe Massa (Ferrari) : "Ce qui s'est passé au Canada ? Je ne m'en souviens pas ou plutôt je ne veux pas m'en souvenir. Il fait plus chaud ici à Indy, bien plus chaud que sur les deux dernières courses et je pense que nous pouvons espérer un résultat différent. Je pense que notre course sera bien mieux ici."
Kimi Räikkönen (Ferrari) : "Je ne peux pas dire que je suis plus inquiété par Hamilton que par Alonso, car à Monaco, Alonso a aussi eu une course difficile. Ici, par exemple, nous pensons que nous aurons une bonne voiture. Le fait qu'Alonso a fini derrière moi et que mon équipier n'a pas fini a aidé ma position personnelle au championnat. J'espère pouvoir faire une course "propre" ici. Il n'y a pas de gros problème sur la voiture et nous pouvons l'améliorer. Mais ce n'est pas aussi dur que si nous avions perdu une seconde en compétitivité sur les deux dernières courses. Il n'y a pas de gros problème sur la voiture. Nous en saurons plus là où nous en sommes après ce week-end à Indy."
Giancarlo Fisichella (Renault) : "Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce n'est pas un circuit facile, surtout pour mettre au point la monoplace. Il faut trouver le compromis optimal pour être efficace dans la partie intérieure sinueuse mais aussi dans la longue ligne droite qui caractérise ce circuit. Il faut avoir une voiture stable et directionnelle pour la partie intérieure qui compte plusieurs virages lents et avoir une bonne vitesse de pointe en ligne droite pour être capable de dépasser ou défendre sa position (…) Nous nous battons au championnat avec les BMW et nous devons finir devant eux ce week-end. Ils se sont montrés très performants à Montréal, ce sera donc difficile mais ce sera notre objectif !
Heikki Kovalainen (Renault) : "C'est un circuit d'exception, incontournable en sport automobile. Lorsque vous arrivez sur le site, c'est spectaculaire. L'ovale est énorme, ce qui rend le circuit de F1 presque minuscule. Pour les F1, je pense que c'est un tracé intéressant. La partie qui emprunte l'ovale est très rapide et la partie intérieure offre quelques enchaînements de virages sympathiques (…) Je pense que notre voiture a sa place dans le Top 10 désormais, il faut donc que j'arrive à l'exploiter au mieux en qualifications. Une fois dans la troisième manche des qualifications, les opportunités sont tout autres en termes de stratégie pour la course. Je continue d'apprendre comment améliorer mon niveau de performance et le Canada a été riche d'enseignements."
Alex Wurz (Williams) : "Mon but est de m'assurer une place dans le Top 10 en qualification et de me battre pour marquer des points en course. Le set-up pour cette course est assez similaire à celui du Canada, même s'il y des des différences subtiles, par exemple les pneus, un cran plus dur ("tendres" et "medium" à Indy)."
Nico Rosberg (Williams) : "Indianapolis n'est pas vraiment ma piste favorite. En tant que pilote, je vais essayer d'oublier ça."
Jarno Trulli (Toyota) : "La voiture a toujours été compétitive à Indianapolis depuis que je suis arrivé chez Toyota. J'ai signé la pole position en 2005 et l'année dernière j'ai franchi la ligne d'arrivée au 4ème rang malgré un départ depuis l'allée des stands (…) Le tracé réservé aux F1 n'est pas vraiment technique, mais il est souvent glissant et nous devons nous employer pour trouver l'adhérence mécanique dans les virages lents tout en ayant une bonne vitesse de pointe."
Ralf Schumacher (Toyota) : "Ce circuit ne m'a malheureusement jamais porté bonheur puisque j'y ai eu deux accidents sérieux, que je préfère oublier. J'espère les mettre définitivement de côté en soldant cette course par un résultat positif. Cette saison fut assez difficile pour moi jusqu'à présent, mais je reste confiant de pouvoir inverser la tendance."
Pascal Vasselon (Toyota, manager général châssis) : "La meilleure manière de décrire Indianapolis est de préciser qu'il s'agit de deux circuits en un. Une partie du tour emprunte l'ovale, la pédale des gaz est ouverte en grand pendant 23 secondes environ. Le reste du tour emmène les pilotes dans une portion intérieure tortueuse, dite infield. Il faut donc inévitablement un compromis dans les réglages. Les calculs montrent que les temps au tour sont similaires quels que soient les appuis que l'on applique sur l'auto. Rouler avec beaucoup d'appuis aide dans l'infield, mais vous êtes alors très lents en ligne droite. C'est exactement l'opposé avec peu d'appuis. En course il faut être rapide en ligne droite pour avoir une chance de dépasser un adversaire ainsi que pour se protéger des attaques d'un concurrent. C'est l'un des circuits les plus exigeants de l'année pour les pneus arrière, principalement à cause des accélérations pratiquées dans l'infield et pour faire la jonction entre ce dernier et le banking. Nous ne sommes pas inquiets au sujet du problème de suspension auquel nous avons dû faire face lors des essais libres du GP du Canada. Le virage 8 de Montréal est unique et nous avons eu suffisamment de temps pour rectifier la chose."
Jenson Button (Honda) : "Avant qu'Indianapolis n'héberge des courses de F1, je n'avais encore jamais connu de circuit en plan incliné, c'est pourquoi le dernier virage de ce grand prix est vraiment atypique et agréable. Pour faire un tour rapide sur ce circuit, il faut bénéficier de réglages optimaux et ne pas posséder de trop grande résistance aérodynamique lors des longues lignes droites."
Rubens Barrichello (Honda) : "C'est toujours une course sympa pour les fans car de nombreux dépassements sont possibles à Indianapolis. La distance est très longue entre la ligne de départ et le premier virage, il est donc possible de dépasser dans toute cette zone du circuit."
Mike Gascoyne (Spyker, directeur technique) : "Monaco et Montréal étaient probablement nos deux meilleures chances de marquer des points. Les pilotes doivent après de ça. Adrian a du réaliser qu'il avait fait une erreur. Il est très jeune, il est très doué, et je suis sûr qu'il s'en remettra. Mais c'est le niveau qui veux ça."
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