Spa a les yeux rivés sur Paris

**MiSsKiMi** Jeu 13 Sep - 18:15

La F1 se partage entre France et Belgique

La F1 retrouve le superbe circuit de Spa-Francorchamps où se courra dimanche le Grand Prix de Belgique, mais jeudi à la veille des premiers essais libres les yeux étaient rivés et les oreilles tendues vers Paris, où McLaren joue ses titres devant la FIA.

Le patron Ron Dennis, son jeune prodige Lewis Hamilton, leader du championnat avant le 14e des 17 GP de la saison, le pilote de réserve Pedro de la Rosa, ainsi que Norbert Haug le vice-président de Mercedes Motorsport, défendent l'honneur et les points de McLaren-Mercedes devant le Conseil mondial de la Fédération internationale de l'automobile (FIA).

Leur accusateur, Ferrari, est représenté par le patron de la Scuderia Jean Todt ainsi notamment que l'ancien directeur technique Ross Brawn, rappelé exprès alors qu'il est actuellement en année sabbatique. En discussion: des faits d'espionnage dont Ferrari aurait été victime au profit de McLaren-Mercedes.

En jeu: les titres constructeurs et pilotes d'un Championnat 2007 que McLaren-Mercedes domine avec 23 longueurs d'avance sur Ferrari, tandis que Hamilton et le double champion du monde Fernando Alonso sont respectivement premier et deuxième chez les pilotes, avec trois points d'écart. Alonso possède une avance de 15 longueurs sur Kimi Räikkönen, 3e devant son coéquipier de chez Ferrari, Felipe Massa.

Fernando Alonso, lui, était en Belgique jeudi pendant que sa saison se jouait à Paris.

Pourquoi le double champion du monde n'était-il pas à Paris pour défendre ses intérêts et ceux de son équipe? "No comment", rétorque-t-il amusé.

Des commentaires alors sur ce qui se passe devant le Conseil mondial? "Non!", claque-t-il.

Dans le pire des cas, alors qu'il ne reste que quatre GP avant la fin de la saison, le Conseil mondial, qui avait épargné l'écurie lors d'une première audience le 26 juillet, peut cette fois exclure McLaren-Mercedes du Championnat actuel et du Championnat 2008. Un appel est possible.

Si l'écurie est condamnée, se posera le problème de ses pilotes. Alonso a reconnu avoir eu connaissance de secrets de réglages de la Ferrari F2007et dans ce cas Hamilton a bien dû en profiter, même à son insu. Le président de la FIA, Max Mosley, après avoir souligné que les pilotes risquaient la même punition que leur écurie -il n'était à l'époque encore pas question d'une éventuelle exclusion pour 2008-, leur a laissé une échappatoire: parler contre l'amnistie.[right]