Gp de Belgique : les déclarations
Gp de Belgique : les déclarations
Kimi Räikkönen (Ferrari, vainqueur) : "Je n'ai pas eu réellement de problèmes pendant la course. Cela a parfois été difficile pour prendre un tour à des retardataires, à certains endroits. Je perdais de l'appui en me rapprochant, mais c'était la même chose pour tout le monde. A part ça, la voiture était très bonne. Une course sympa. Nous n'avons jamais trouvé l'origine des vibrations (ressenties en qualification) : elles étaient probablement dans ma tête ! Quant à mon cou (douloureux depuis son crash au GP d'Italie, en libres 3), ça n'était pas parfait mais ça allait. Tout sera rentré dans l'ordre pour la prochaine course. Un doublé, c'est parfait pour l'équipe. Nous savions que nous serions bien plus forts ici qu'à Monza. Nous savons que nous pouvons rivaliser (avec McLaren) sur des circuits comme Monaco, Monza, Montréal. Nous allons essayer de régler ça pour l'année prochaine. Ici, la performance dépendait plus de l'aérodynamique et notres voiture est forte dans ce domaine. Donc, tout circuit comme celui là nous convient."
Felipe Massa (Ferrari, 2e) : "J'ai fait un très bon départ, à côté de Kimi [Räikkönen] mais le premier virage lui a été un peu plus favorable. Mais j'avais une bonne ligne aussi. La voiture a développé du survirage dans le premier relais, alors que ça allait bien dans le second, où j'ai pu maintenir l'écart. A la fin, la voiture était parfaite avec les 'tendre'. Peut-être avons-nous fait le mauvais choix (de pneus) en nous basant que l'évolution de la piste. Dans le premier relais, j'ai un peu manqué d'adhérence, et j'ai vu que Fernando était très près mais la voiture était tellement bonne qu'elle m'a permi d'accroitre l'écart. Le dernier relais n'a pas été très long mais les pneus étaient bien, et donnaient plus de grip. La voiture a été très constante, nous avions une très allure par rapport aux McLaren."
Jean Todt (Ferrari, administrateur délégué) : "Une 7e victoire, la 4e avec Kimi, et un 3e doublé de la saison : ces chiffres arrivent après un week-end fantastique, grâce au travail d'une super équipe, unie comme un seul homme, motivée, tandis les pilotes ont de leur côté accompli un excellent travail. Bien sûr, avec le recul, il est facile de dire que nous aurions plus de points à notre compte à ce stade de la saison. Il est de notre ressort de corriger nos erreurs et améliorer nos points forts. C'est la clé, si nous voulons avoir une chance de gagner les deux championnats."
Fernando Alonso (McLaren, 3e) : "Dans le premier virage, Felipe a un peu bloqué l'avant, j'étais bloqué à l'intérieur, je n'avais pas de place et en sortant, j'ai vu Lewis aller au large. Il en a tiré avantage. Nous avons roulé roue dans roue dans les virages 3 et 4 (Eau rouge) mais j'avais la chance d'être à l'intérieur. J'ai gardé la position, et j'en étais heureux ! J'avais un tour d'essence de moins que lui dans le premier relais, je savais donc que ma voiture serait suffisamment rapide. Nous sommes-nous touchés, en sortant du virage 1 ? Non. Ils (les Ferrari) étaient trop rapides pour nous aujourd'hui. J'ai essayé assez fort dans le premier relais pour m'aligner sur le rythme de Felipe. J'ai essayé d'améliorer ma position aux alentour du premier pit stop. Mais après, ils ont disparu. Il nous a manqué deux dixièmes par tour."
Lewis Hamilton (McLaren, 4e) : "La voiture n'était pas mal, cela n'a simplement pas aussi bien fonctionné pour moi ici que sur certains autres circuits. Je ne parvenais pas à améliorer mes temps. J'ai pris un bon départ, j'ai cru pouvoir passer au premier virage, mais j'ai été obligé de sortir large car Fernando était resté sur la trajectoire intérieure. J'ai fait de mon mieux, j'ai attaqué jusqu'au bout, pour preuve mes petites fautes dans les derniers tours. L'écart avec Fernando s'est réduit à deux points, ce qui est peu."
Nick Heidfeld (BMW, 5e) : "cette fois, mon départ ne fut pas bon du tout. Dans le premier virage, j'ai essayé de me refaire, mais ça n'a pas marché. J'ai freiné trop tard et au bout du compte, la voiture m'a échappé et je me suis retrouvé en dehors du peloton. Je savais que je devais passer Heikki Kovalainen car il était sur un arrêt. Pas facile mais possible. Quand Nico Rosberg et Mark Webber ont ravitaillé plus tôt que moi, il est devenu clair que je pouvais finir devant eux. Quand personne n'était devant moi, mes chronos étaient bons. Vers la fin, je n'avais pas de pression, j'ai donc réduit les régimes moteur."
Robert Kubica (BMW, 9e) : "C'est ce genre de fois où on attaque et où on obtient rien. Je n'ai pas fait un très bon départ, mais la course a été celle attendue : très difficile. C'était très difficile d'être derrière Heikki Kovalainen car ils ont plus de vitesse de pointe. Derrière lui, je ne pouvais même pas gagner cinq mètres. Derrière David Coulthard aussi, après le premier pit stop, j'étais plus rapide dans les virages, mais dès que nous étions dans les lignes droites, ce n'était pas possible de rester derrière. J'ai perdu beaucoup de temps derrière lui pendant au moins dix tours, deux secondes plus lent que ce que je pouvais tourner."
Heikki Kovalainen (Renault, 8e) : "J'ai l'impression d'avoir passé la moitié de ma course à surveiller mes rétroviseurs et lorsque la piste était claire, j'étais tout simplement trop chargé pour faire les chronos dont nous avions besoin pour voir notre stratégie fonctionner. Pour être honnête, je crois que nous aurions pu prétendre à un meilleur résultat cet après-midi avec une stratégie différente car notre voiture était clairement plus compétitive que ce que nous avons pu voir en course. Après nos longs runs vendredi, nous pensions que notre rythme était suffisamment bon pour opter pour une stratégie à un arrêt mais nous avons vu que cela n'a pas marché. C'est la vie, parfois vous calculez les risques à prendre mais cela ne paie pas. J'ai pris un superbe départ mais ensuite je n'ai fait qu'essayer de défendre ma place tout au long de la course. Il y a eu de belles bagarres en piste mais personnellement je préfère quand je me trouve en situation d'attaquant ! Le point positif à retenir de notre week-end est que notre vitesse de base était plus proche des voitures leaders que ce que nous avons été capables de montrer aujourd'hui. C'est une bonne raison d'être optimiste pour les trois dernières courses de l'année !"
Giancarlo Fisichella (Renault, abandon - accident) : "Il n'y a pas grand-chose à dire après une course aussi courte. Nous nous sommes élancés de la voie des stands, nous avons donc pu opter pour un set up avec moins d'appuis et essayer de remonter. Mais au virage numéro 5, j'ai freiné et la voiture ne s'est tout simplement pas arrêtée, je suis sorti tout droit, j'ai tapé le rail et j'ai cassé ma suspension avant. J'ai réussi à rejoindre les stands mais il n'était pas possible d'espérer continuer."
Flavio Briatore (Renault F1 Team, directeur général) : "C'est un après-midi décevant pour l'équipe mais nous pouvons malgré tout retenir plusieurs choses positives de ce week-end. Heikki a montré une fois encore qu'il était capable de se battre avec les pilotes de pointe et il a marqué une fois de plus des points au championnat. Le niveau de performance de la voiture a prouvé que nous pouvions être optimistes quant aux trois prochaines épreuves."
Pat Symonds (Renault, directeur exécutif de l'Ingénierie) : "Nous avions décidé de faire partir Giancarlo depuis la voie des stands dans le mulet suite à ses problèmes moteurs après les qualifications. Nous avons pris cette décision car la voiture de réserve convenait davantage pour un départ en fond de grille, avec notamment moins d'appuis. Malheureusement, ses freins étaient froids après avoir attendu en bout de pit lane et alors qu'il a essayé de freiner au virage numéro 5, il est sorti de la piste et a cassé sa suspension. Pour Heikki, je pense que nous ne lui avons vraiment pas simplifié sa course. Nous avons pris la décision délibérée de partir sur une stratégie en décalage avec nos concurrents directs, en optant pour un seul arrêt au lieu de deux, et il semble au final que cela n'ait pas été la meilleure décision. Néanmoins, il a fait une course remarquable et tenace, en défendant sa place face à Kubica, pourtant plus rapide avec sa BMW."
Ralf Schumacher (Toyota, 10e) : "Nous avons perdu du terrain sur les autres écuries depuis vendredi soir et nous devons comprendre pourquoi. La prochaine course sera notre GP à domicile, sur le Fuji Speedway. Ce sera une épreuve très importante pour nous."
Jarno Trulli (Toyota, 11e) : "J'ai perdu quelques places au premier virage car j'ai dû freiner fort et emprunter une trajectoire extérieure après qu'un concurrent ait freiné très tardivement. Je ne pouvais rien faire d'autre que de perdre quelques places au profit de monoplaces qui avaient plus d'essence à bord que la mienne. Il était impossible de les dépasser car je ne bénéficiais pas d'une vitesse de pointe suffisante en ligne droite. J'attendais plus de cette course mais si vous analysez mon rythme lorsque je n'étais pas englué dans le trafic vous vous rendez compte que nous étions assez compétitifs. J'étais en outre assez heureux de l'équilibre de la voiture."
Tadashi Yamashina (Toyota, directeur) : "Nous nous attendions à un meilleur résultat et celui que nous avons obtenu est donc décevant. Nos performances étaient très bonnes plus tôt dans le week-end et nous étions optimistes. Ralf [Schumacher] a fait du bon travail et si l'on considère qu'il n'y a eu aucun abandon devant lui sa 10e place est le meilleur résultat qu'il pouvait espérer. Sa stratégie ne comportait qu'un seul pit stop et il a constamment gardé le contact avec Kovalainen, qui avait adopté une stratégie similaire. En ce qui concerne Jarno [Trulli], il a perdu plusieurs places avant le premier virage et après le temps perdu dans le trafic sa course était virtuellement terminée même s'il son rythme de course était correct sur la fin."
David Coulthard (Red Bull, abandon - hydraulique) : "Encore un problème hydraulique, le même que vendredi. La direction a commencé par lâcher, puis la boîte de vitesses."
Rubens Barrichello (Honda, 13e) : "Le week-end aura été très frustrant pour nous car nous avons dû nous battre avec la monoplace du début à la fin. En suivant une stratégie d'un seul arrêt impliquant une forte charge en carburant, j'ai eu des problèmes de blocage de mes pneumatiques arrière tout en me battant avec les réglages de la RA107."
Jenson Button (Honda, abandon 13e tour - boîte de vitesses et hydraulique) : "C'est toujours très décevant de devoir abandonner une course, mais les six derniers tours auraient de toute façon été bien trop difficiles en terme de conduite. Nous nous attendions à course très éprouvante, après avoir testé le nouveau circuit en juillet dernier, et les difficultés de la monoplace n'ont pas constitué une grande surprise. La course a été difficile car la voiture passait de situations de survirage à des situations de sous-virage pendant l'ensemble de nos passages. Mon embrayage a alors commencé à poser des problèmes, puis ma sélection de vitesses a été défaillante et j'ai connu un problème hydraulique. C'est très décevant, mais nous allons chercher de nouveaux développements à Jerez la semaine prochaine pour notre course à domicile au Japon, et nous espérons connaître une meilleure réussite à Fuji."
Jacky Eeckelaert (Honda, directeur de l'ingénierie) : "Notre course reflète nos résultats lors des qualifications, et nous ne pouvions pas vraiment espérer mieux. Sur cette piste à haute vitesse, notre monoplace n'allait pas assez vite pour nous permettre de terminer dans les points, et nous avons également connu des problèmes de fiabilité. Nous avons adopté une stratégie d'un seul arrêt aux stands, et c'était le bon choix au vu de nos positions de départ. Jenson et Rubens ont de plus effectué une bonne course malgré les problèmes de la RA107. La semaine prochaine, nous allons tester de nouveaux paramètres aérodynamiques (à Jerez) qui nous serviront pour les trois dernières courses."
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