Panis laisse la place à Montagny
Panis laisse la place à Montagny
Ancien titulaire de l’équipe japonaise, devenu pilote d’essais par la suite - Olivier Panis est le dernier pilote français à s’être imposé en Grand Prix, à Monaco en 1996.
Fin 2006, il a choisi de quitter la F1 pour se concentrer sur de nouveaux défis frais – son départ, combiné à celui du Brésilien Ricardo Zonta, ont permis à Toyota de recruter Franck Montagny.
Après quatre années au sein de l’écurie nippone – Olivier, 40 ans, reste dans la famille Toyota puisqu’il participe cette année encore au Trophée Andros. Il gardera également un oeil sur l’évolution de son jeune compatriote.
« J'ai observé Franck - et c’est un pilote très rapide. Je l’ai également vu lorsqu’il a effectué des tests pour Toyota à Silverstone et à Jerez l'année dernière et j’ai été impressionné » se souvient Panis. « Je pense que c'est bon qu'il rejoigne Toyota parce que c'est une grande équipe avec un gros potentiel.»
« Il s’entendra bien avec l'équipe. Ce sont des professionnels, ils travaillent dur - et de ce que j'ai vu, Franck est pareil. C’est un type sympa avec lequel je m’entends toujours bien. C’est positif qu’un Français reste dans l'équipe, j’en suis très content. C’est dur pour les pilotes français en F1 ces dernières années mais Franck a beaucoup d'expérience maintenant en essais - je suis sûr qu'il fera du très bon boulot pour Toyota » concluait Panis.
Alors que l’équipe Toyota dit ‘au revoir’ à Olivier Panis – elle accueille dans le même temps son compatriote Franck Montagny. Une situation qui n’est pas sans émouvoir le jeune pilote français.
Devenu officiellement pilote essayeur de l’écurie japonaise le 1er janvier 2007, Montagny effectuera ses premiers tours de roues à bord de la TF107 demain sur le circuit de Valencia.
« C’est assez étrange pour moi de prendre la suite d’Olivier chez Toyota car je me souviens avoir regardé le Grand Prix de Monaco qu’il a remporté alors que j’en étais encore au début de mon apprentissage » déclarait Franck. « Je suis enchanté de prendre la suite. Je sais qu'il a fait un grand travail pour Toyota. »
Panis lui a laissé de bons souvenirs... et des moins bons : « au Canada quand il s’est cassé les jambes, c’était évidemment terrible.
Je préfère me souvenir de sa victoire à Monaco avec une Ligier. Le voir agiter le drapeau tricolore pour son tour d’honneur dans les rues de la principauté, c’était vraiment un grand moment. »
Les deux hommes ont en commun non seulement le langage et la nationalité, mais plus encore : « Je me suis toujours bien entendu avec Olivier. Nous sommes plutôt amis même si nous ne nous voyons pas tous les jours. C’est quelqu’un que j’apprécie – et toutes les fois que l’on se rencontre, c’est très amical. »
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